Avis défavorable.
Je sais, monsieur Dionis du Séjour, que votre passion correspond au désarroi des arboriculteurs. C'est indiscutable.
Mais, dans notre pays, un certain nombre d'autres productions, agricoles ou non, connaissent le même désarroi. Imaginez que l'on adopte des mesures de ce type pour toutes les professions en crise en disant au client : « Vous allez payer les charges sociales et patronales à leur place, car ils ont du mal. » Je suis obligé de vous dire que ce n'est pas sérieux.
Monsieur Dionis du Séjour, nous avons travaillé ensemble sur la grande distribution. Vous nous avez dit qu'elle réalisait parfois des marges nettes de 30 %. Soyons sérieux !