Pour une plus grande sobriété énergétique, il convient de rééquilibrer notre alimentation en consommant moins de produits carnés et davantage, par exemple, de céréales – éventuellement complètes et bien entendu biologiques.
D'un point de vue sanitaire, y compris pour l'obésité, qui se développe dans nos pays comme dans d'autres, beaucoup de rapports montrent qu'une consommation excessive de viande est mauvaise. Je n'ai rien contre nos amis éleveurs, mais il faut être raisonnable et équilibrer l'alimentation entre les fruits, les légumes, les céréales et les viandes.
D'un point de vue plus général, l'impact de la consommation de viande pour l'agriculture est plus fort. Ainsi l'élevage, conjugué à l'alimentation animale, occupe environ 70 % de la surface agricole utile.
Pour toutes ces raisons, je vous propose cet amendement qui vise, dans le cadre de la politique publique de l'alimentation, à informer les consommateurs des « conséquences sanitaires et environnementales d'une consommation excessive de viande et de poisson ».