M. Folliot a donné des chiffres que nous répétons systématiquement ; je trouve bon qu'ils soient repris par un député de l'Hexagone.
L'article 18 ne fait pas partie des articles dont les dispositions seront adaptées par ordonnances à l'outre-mer ; c'est le cas seulement des articles à partir de l'article 19 et de quelques autres dispositions. On peut donc d'autant plus difficilement comprendre que le Conseil supérieur d'orientation des politiques halieutiques, aquacole et halio-alimentaire soit mis en place sans représentation spécifique des régions maritimes, car il concerne l'avenir même de celles-ci.
S'il est un domaine à investir pour l'avenir de ces régions, c'est bien le milieu maritime, non seulement pour la pêche traditionnelle mais aussi pour la recherche dans les domaines du génie, de l'innovation, de la pharmacopée marine… Cela est essentiel, pour nous comme pour le monde. Ces régions représentent onze millions de kilomètres carrés sur les douze millions que possède la France, et il n'est pas prévu pour elles de représentation spécifique au sein de ce conseil !
Nous proposons donc d'ajouter « des différentes régions maritimes françaises », en pensant à ces régions très éloignées.