Le Gouvernement doit à la fois mener une politique de relance – en engageant à juste titre des dépenses en faveur de l'investissement – et prendre des mesures impératives d'économies destinées à résorber nos déficits, sans freiner la consommation. Toute la difficulté est de savoir positionner le curseur entre ces deux pôles, tout en étant enfermé dans un impératif de temps.
En ce qui concerne notre système assurantiel, le financement du stock de la dette transférée à la CADES s'inscrit dans ce principe de réalisme, même s'il eût été préférable de trouver une ressource plus lisible comme la majoration de la CRDS. D'ailleurs, j'apporte mon soutien à la réforme ambitieuse et raisonnable des retraites, destinées à les sécuriser.
Dans le domaine de l'assurance maladie, la MECSS – que j'ai l'honneur de coprésider – a formulé des préconisations sur le fonctionnement interne de l'hôpital, afin de générer des économies. Ces préconisations doivent impérativement se matérialiser dans un délai d'un an au maximum, afin que l'efficience médico-économique puisse assurer à nos concitoyens un égal accès à des soins de qualité, expression la plus aboutie du pacte républicain. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)