Ce sujet est à mes yeux absolument essentiel et commande la réflexion que nous avons engagée.
Nous devons bien sûr être lucides. La crise grecque vient de l'addition brutale de trente années de petites reculades, de petites lâchetés, que nous payons au prix fort.
Ainsi, au début des années quatre-vingts, avec le deuxième choc pétrolier, la croissance s'est brutalement divisée par deux et, à cette occasion, en France, nous nous sommes payé le luxe de mettre en place la retraite à soixante ans avant d'instaurer, quelques années plus tard, la semaine de trente-cinq heures,…