Cette inflexion, je ne crains pas de le dire, a du sens compte tenu de la crise économique et financière qui touche le monde en général et plus singulièrement l'Europe.
La crise grecque n'est pas simplement une attaque massive des marchés contre l'euro, comme certains l'ont avancé ; elle est aussi une crise de confiance des investisseurs dans le modèle européen. Ce n'est pas tout à fait la même chose car le message n'est pas le même. Il ne s'agit donc pas simplement de nous mobiliser contre des traders qui auraient voulu, ici ou là, faire de la spéculation à court terme. Certes ce fut bien le cas, mais ce n'est pas le sujet.
Ceux qui ont vocation à investir leurs capitaux dans le monde entier et qui pouvaient avoir des raisons objectives de le faire en Europe nous ont clairement indiqué que nous ne pouvions pas continuer à financer le modèle européen avec des déficits et de la dette…