J'en viens aux recettes et me livrerai à une interpellation collective.
Quand on regarde l'évolution de nos recettes depuis dix ans – j'ai voulu insister sur ce point dans mon rapport d'orientation budgétaire –, on s'aperçoit que, collectivement, nous gérons mal nos recettes.
Deux exemples : en 2000, la « cagnotte » – c'est ainsi qu'on l'a appelée à l'époque – était constituée de recettes fiscales éphémères, quasi instantanées. Or elles ont été distribuées à hauteur de 25 milliards d'euros – je tiens les chiffres à votre disposition – en baisses d'impôts définitives. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)