Vous avez eu complètement raison, madame Lagarde, de rappeler que le plan de relance de notre pays a été un véritable succès. Il faut le dire et, à cet égard, les critiques trop systématiques perdent en crédibilité.
Notre plan de relance est à l'origine d'un résultat qui est très honorable – même si l'on ne peut parler de performance à moins de 2,5 % de croissance – par rapport aux autres pays. Il a été parfaitement dosé, pour la consommation des ménages comme pour l'investissement des entreprises.
D'ailleurs – je le fais observer gentiment à Jérôme Cahuzac – une partie du déficit qui perdure en 2010 s'explique par la réforme de la taxe professionnelle, qui représente dix milliards de trésorerie.
Quant à vous, monsieur le ministre du budget, quand vous nous dites que l'objectif de réduction de 8 à 6 points du déficit en 2011 est intangible, vous avez mille fois raison : cet objectif doit être intangible. Et je voudrais vous montrer qu'il n'est pas hors de portée. En effet, deux points de PIB représentent 40 milliards d'euros. Avec Jean-François Copé et Pierre Méhaignerie, nous avons justement fait un travail, que nous espérons le plus constructif possible, visant à montrer comment nous pouvons dégager ces 40 milliards d'euros.