Il s'agit non pas d'augmenter les taux de fiscalité, mais d'arrêter de perdre des recettes. Gilles Carrez a rappelé de quel ordre avait été la baisse de l'impôt sur le revenu ces dix dernières années.
Ainsi, que constatons-nous lorsqu'on regarde l'évolution des cinq quintiles de revenus au cours des dernières années ? Tout d'abord que le rapport entre les 20 % les plus aisés et les 20 % les moins aisés n'a pas varié, compte tenu de la forte montée des dépenses de prestations sociales, spécificité française et moyen de lutter contre les inégalités.
On s'aperçoit aussi que les frustrations sont grandes pour le troisième quintile de revenus qui se retrouve pratiquement au même niveau que le deuxième quintile car il ne bénéficie pas des mêmes prestations.
Enfin, les 20 % les plus aisés ont un taux d'épargne qui dépasse 33 %.