Premièrement, l'investissement des entreprises serait en légère progression, de 0,6 %, sur l'année. Vous savez que l'investissement privé, en particulier celui des entreprises, a littéralement calé en 2009, diminuant de 9 %, alors que les tendances du début de l'année 2010 nous permettent de penser que celle-ci s'achèvera sur une progression.
Deuxièmement, l'investissement logement des ménages s'améliorerait en fin d'année, grâce à des conditions de crédit qui restent favorables et aux mesures prises par le Gouvernement, en particulier l'extension du prêt à taux zéro et le dispositif Scellier en faveur de l'investissement locatif.
Troisièmement, la réduction du déstockage soutiendrait la croissance au cours des prochains trimestres.
Par ailleurs, puisque la France est également un pays d'exportation – elle occupe le cinquième rang mondial dans ce domaine –, elle bénéficiera du rapport entre l'euro et le dollar. En effet, nous avons fondé un certain nombre de nos prévisions sur un taux de change de 1,48, alors qu'il tourne plutôt autour de 1,25. Nous avons donc là une marge de compétitivité utilement exploitée par un certain nombre de nos grands exportateurs. Je ne m'en félicite ni ne m'en désole : je constate simplement que nous bénéficierons d'un accélérateur d'exportations.