En 2012, l'État aura ainsi retrouvé le nombre d'agents qu'il avait en 1990. Et à cette époque, la France n'était pas sous-administrée ! Dans la période 2011-2013, ces réductions représentent près de 5 % des effectifs de l'État, soit un gain brut annuel proche de 1,5 %, qui correspond aux gains de productivité observés dans le secteur des services. Notre politique de réduction du nombre de fonctionnaires en vue de mieux les rémunérer sera maintenue, je le confirme, pour les trois ans à venir.
Plus précisément, en 2011, la réduction des effectifs sera de l'ordre de 31 000 emplois. L'éducation nationale y contribuera à hauteur de 16 000 postes, le ministère de la défense à hauteur de 8 250 postes. Mon ministère rendra 3 127 postes. Je rappelle qu'il s'agit du résultat de réformes qui s'appuient sur la révision générale des politiques publiques et permettent d'être plus efficaces tout en réduisant les moyens. Par exemple, si le ministère de l'intérieur contribue à cette réduction d'effectifs pour près de 1 600 emplois en 2011, son coeur de métier, c'est-à-dire la sécurité et la présence sur le terrain des forces de police et des gendarmes,…