Il n'y a pas de petites économies, il n'y a que des économies.
La sphère sociale contribuera pour l'autre moitié à l'effort de redressement, soit 7 milliards d'euros. La réforme des retraites rapportera 4,5 milliards d'euros. La reprise de la dette sociale par la CADES permettra de contribuer à hauteur de 3,2 milliards d'euros à l'effort de consolidation. Enfin, la fixation de l'ONDAM à 2,9 % sera l'occasion de mettre en oeuvre environ 2,2 milliards d'euros d'économies.
Vous aurez remarqué que le total des mesures que j'annonce pour la sphère sociale est de l'ordre de 10 milliards d'euros. La raison en est que si l'on ne fait rien, les dépenses sociales évoluent avec une dynamique supérieure à la croissance du PIB. Il faut donc un total de mesures supérieur à 7 milliards d'euros pour contrecarrer cette dynamique.
Nous souhaitons, par ailleurs, agir sans délai pour ce qui est des dépenses fiscales et des niches sociales, tout en inscrivant notre action dans la durée.