Au plan européen, nous demandons que la préférence communautaire s'appuie sur des critères sociaux, environnementaux et sanitaires. Il est inconcevable que nous acceptions l'importation de produits qui ne respectent pas les normes que l'on impose à nos propres producteurs.
Au plan national, nous demandons la mise en place d'un véritable plan de relocalisation de notre agriculture en nous appuyant sur la restauration collective.
Monsieur le ministre, sur votre texte, nous avons proposé : des mesures pour reconnaître la pluralité syndicale qui est la base de la démocratie sociale, vous les avez refusées ; des mesures pour développer l'agriculture biologique, vous les avez refusées ; des mesures pour renforcer les interprofessions, vous les avez refusées.