Monsieur le ministre de l'intérieur et des collectivités territoriales, mes chers collègues, comme chacun d'entre nous, je suis très attentif à la lecture de mon quotidien régional, en l'occurrence Nice-Matin. Hier, j'ai été très surpris d'y trouver deux belles pages de publicité en couleur sur lesquelles je pouvais lire le slogan « Touche pas à ma région », signé Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, avec, sur la seconde page, la photo de notre président de région. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
D'abord, je ne savais pas que la région Provence-Alpes-Côte d'Azur était menacée, surtout après la réélection de son président (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.). Je ne savais pas non plus qu'il fallait participer à une campagne mettant en cause le rôle du Parlement qui, souverain, décide et vote (Protestations sur les bancs du groupe SRC.). Enfin et, surtout, je ne savais pas que cela pouvait se faire avec l'argent du contribuable. (Applaudissements et huées sur les bancs du groupe UMP. – Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.)
S'il s'était agi d'une opération de communication du parti socialiste, j'aurais pu le comprendre mais, venant de la part du conseil régional, avec une orientation strictement politicienne, j'avoue que j'ai été très surpris. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Protestations sur les bancs du groupe SRC.)