L'articulation SDIS-SAMU ne pose pas de difficultés puisque nous avons signé la convention tripartite. Cependant, la sous-rémunération des SDIS lorsqu'ils accomplissent des missions qui ne sont pas les leurs pour pallier la carence du SAMU est un véritable scandale : 105 euros l'intervention contre 365 euros lorsque c'est un ambulancier. L'État a procédé à un arbitrage extrêmement favorable aux ambulanciers qui coûte cher à la sécurité sociale et qui devrait être corrigé.
Concernant votre deuxième question, pour moi, il n'y a pas des pompiers professionnels d'un côté et des sapeurs-pompiers volontaires de l'autre. J'ai rayé de la liste 300 sapeurs-pompiers volontaires parce qu'ils n'accomplissaient plus ni la formation, ni les manoeuvres. Dans le même temps, j'ai pu, grâce à la rénovation des casernes et à l'achat de matériels corrects, recruter 700 pompiers volontaires, après avoir baissé, comme je l'ai indiqué, le nombre de pompiers professionnels de 10 % en six ans. Sur une intervention, c'est le pompier le plus gradé, qu'il soit professionnel ou volontaire, qui commande. Cela change énormément le cours des choses.