M. le rapporteur nous dit qu'il a déposé des sous-amendements : cela nous fait une belle jambe ! Quant à Mme la ministre, elle dit partager l'esprit de cet amendement, mais si elle ne nous soutient pas, elle ne partage rien du tout ! Il existe beaucoup d'affections de longue durée dont les effets sont gravissimes, qu'il s'agisse de la mucoviscidose, de la sclérose en plaques ou de la maladie d'Alzheimer. Si ces affections ne sont, en général, pas portées sur la place publique, il existe en revanche un moyen très simple d'en tenir compte : il suffit de se référer à la prise en charge à 100 % par la sécurité sociale dont bénéficient les personnes qui en sont atteintes. Sans trahir le secret médical, il est très simple de poser le principe selon lequel toutes les personnes couvertes à 100 % par la sécurité sociale bénéficient de l'application de cet amendement.
Quand il s'agit d'humanité, on n'a pas le droit de se cacher derrière la bureaucratie ! La nomenklatura ne doit pas rester enfermée dans ses dogmes pour ne pas voir la réalité et la souffrance auxquelles les gens sont confrontés ! Je suis sûr qu'au fond de vous-même, vous êtes d'accord avec ce que je dis, madame la ministre…