Lorsque nous sommes allés sauver les deux otages du Carré d'As, le bateau n'était pas en détresse. Il est d'ailleurs rentré au port par ses propres moyens, avec son skippeur. J'imagine qu'il y a toujours matière à plaider pour un avocat, mais dans l'état actuel des textes, c'est difficile. En outre, dans ce cas précis, les propriétaires étaient difficiles à identifier. Toutefois, personne n'aurait apprécié que le bateau reste sur place, où il aurait d'ailleurs pu être utilisé à d'autres actions contre lesquelles nous luttons.
Nous réfléchissons malgré tout au moyen de faire évoluer les choses. Nous y réfléchissons aussi au niveau européen, dans le cadre de l'opération Atalanta, mais sans avoir encore de résultat. Il est beaucoup plus simple de faire participer les armateurs si l'on doit les protéger – parce qu'on rend alors un service – que si l'on vient extraire d'une situation difficile un bâtiment appartenant à leur flotte.