Un premier constat que l'on peut faire, et qui est unanime, est que les universités françaises souffrent de sous-financement et d'un manque de moyens. La répartition des sources de financement n'est pas équilibrée entre le public et le privé. La DGF représentant une forte proportion du budget des universités, ces dernières manquent d'autonomie dans leur gestion et leur financement propre est très faible. Il y a entre elles une grande disparité dans la recherche d'autres financements publics, notamment européens, ou de financements privés. Depuis la loi LRU, certaines universités ont fait preuve de beaucoup de détermination alors que d'autres sont plus attentistes.