La contrainte budgétaire est indiscutable et il nous faut trouver des solutions. Si nous avons souhaité vous rencontrer ce matin, c'est que nous ne sommes pas insensibles aux préoccupations des parents d'élèves et que nous espérons, à l'issue de cette audition, avoir ouvert avec vous quelques pistes de réflexion.
Les personnels locaux ne sont pas nécessairement mauvais, avez-vous dit. Cela va de soi. Peut-être pourrait-on encore mieux les former, évaluer et certifier leurs qualifications et en assurer le suivi. Pourquoi ne pas en faire un axe de coopération ? Cela ne coûterait pas nécessairement très cher, d'autant que les actions pourraient être adaptées en fonction des situations locales. Sans nuire aux établissements, il y aurait là une piste susceptible de donner satisfaction à tous. L'idée vous paraît-elle acceptable ?
Aujourd'hui, les personnels expatriés sont de plus en plus non-enseignants. S'ils viennent dispenser des formations ou assurer un suivi pédagogique, il faut s'en féliciter, mais si ce ne sont que des gestionnaires d'établissements, ce n'est pas l'idéal – et c'est un ancien chef d'établissement qui vous le dit.