Je partage, hélas, une grande partie des réflexions de mes collègues. L'état de l'immobilier dans beaucoup d'établissements laisse à désirer – et c'est un euphémisme ! Beaucoup d'associations sont obligées de prendre à leur charge des « actions repas » car les établissements n'ont pas la chance de posséder comme en France une cantine scolaire. Les frais de restauration s'ajoutent encore aux frais d'écolage. Je comprends les contraintes budgétaires qui peuvent être celles des pouvoirs publics, mais il faut aussi mesurer celles des familles. Beaucoup, hélas, ont retiré leurs enfants des établissements français pour des raisons financières. On se félicitera certainement que les enfants concernés aient fréquenté les établissements du pays d'accueil, se soient ouverts à sa culture, aient appris sa langue, mais ce ne sera pas sans poser ensuite d'autres problèmes.