Je suis heureux d'ouvrir cette deuxième matinée d'auditions que la Mission d'évaluation et de contrôle consacrera à l'enseignement français à l'étranger, qui est l'un trois des thèmes de travail qu'elle a retenus en 2010. Je salue, aux côtés de nos trois Rapporteurs, Jean-François Mancel, Hervé Féron et André Schneider, ainsi que de M. Jean-Pierre Brard, les représentants de la Cour des comptes qui, comme d'ordinaire, nous assistent durant nos auditions : M. Jean-François Bernicot, conseiller-maître, et René André, conseiller-maître en service extraordinaire.
Vous connaissez tous l'importance et l'actualité du thème qui nous réunit aujourd'hui. Le Président de la République a mentionné un plan de développement de l'enseignement français à l'étranger dans la lettre de mission qu'il a adressée au ministre des Affaires étrangères. L'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) fait actuellement l'objet d'une évaluation et d'un audit. Enfin, le Parlement souhaite prendre toute la mesure des enjeux financiers de l'enseignement français à l'étranger car il nous appartient bien sûr de nous assurer de la bonne utilisation des crédits de l'État. Nos trois rapporteurs seront vigilants sur ces aspects financiers, tout en étant conscients de la dimension bien plus large de l'enseignement du français à l'étranger.