Pas dans l'immédiat mais sans tarder pour autant si l'on veut que les évaluations puissent être reconnues et aient ainsi des conséquences concrètes.
Je note que, outre la valeur ajoutée de l'enseignement, le nombre d'étudiants en retard constitue également un critère intéressant. Il est vrai, par ailleurs, que considérer le nombre d'étudiants comme critère d'activité soulève certains problèmes : alors que l'on évoque 50 % d'échecs à l'université, nous devons certes poser la question du nombre d'élèves présents aux examens – ne serait-ce que parce que certains n'ont pas assisté aux cours – mais faut-il pour autant les inclure dans la performance du taux de réussite, au risque de fausser les analyses ? Faut-il en outre distinguer les inscriptions administratives et pédagogiques – notamment en raison de la situation des élèves des classes préparatoires aux grandes écoles ? Comment, de surcroît, comptabiliser les étudiants qui ont une activité salariée et qui ne suivent pas de contrôle continu ? Quoi qu'il en soit, l'inscription aux examens me semble devoir être retenue parmi les critères d'activité permettant d'évaluer la performance. Enfin, ne serait-il pas possible d'associer deux critères – nombre d'étudiants ayant effectivement passé l'examen et nombre d'inscrits pédagogiques ; nombre d'étudiants inscrits au contrôle continu et en examen final ? Une concertation est en cours à ce sujet avec la Conférence des présidents d'universités (CPU).
Il me semble également logique de ne distinguer que deux coûts différents : celui des étudiants en sciences et en médecine versus celui de tous les autres, le premier étant 2,2 fois supérieur au second comme l'indique une étude réalisée par la direction de l'évaluation de mon ministère.