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Intervention de Guy Geoffroy

Réunion du 9 juillet 2008 à 16h00
Délégation pour l’union européenne

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Geoffroy :

a d'abord demandé des éléments sur la mobilité des enseignants estimant utile que la présidence française la promeuve. Le besoin de mobilité et de connaissance des modalités de fonctionnement à l'étranger est d'ailleurs réciproque. Comment organiser ainsi l'accueil des enseignants français à l'étranger et vice-versa ?

S'agissant de l'enseignement professionnel, celui-ci est considéré en France comme une voie par défaut qui concerne les élèves qui n'ont pas réussi dans l'enseignement général. Il convient de tirer partie de l'exemple des autres Etats européens où de tels préjugés n'existent pas. L'approche comparative doit ainsi permettre de valoriser l'enseignement professionnel comme voie de réussite pour les élèves.

En réponse, le ministre a indiqué que le programme Comenius concernait 10 000 lycéens environ par an et que le programme Leonardo s'adressait à quelque 2 500 collégiens ou personnes en apprentissage. Il faut accroître les effectifs de manière que le nombre d'élèves concernés ne soit plus marginal. Néanmoins, les établissements comme les communes savent parfaitement en gérer les évolutions de manière décentralisée, notamment par les jumelages.

S'agissant en revanche de la mobilité des enseignants, les problèmes en termes de suivi des carrières, d'accueil de fonctionnaires exigent une intervention puissante de la part d'une organisation d'Etat. Une proposition sera faite lors du conseil Education qui se déroulera à Bordeaux. Néanmoins il ne faut pas méconnaître, comme le montre l'expérience des étudiants des IEP lors de la campagne du référendum de 2005, qu'un parcours européen n'est pas pour les étudiants le garant d'une adhésion à l'ensemble des initiatives européennes et notamment au traité. Il y a un décalage entre les sentiments positifs sur l'Europe en tant qu'espace et territoire et la défiance vis-à-vis des institutions.

S'agissant de la formation professionnelle, on est en phase de consolidation avec la reconnaissance des diplômes et il est vrai que la défaveur connue en France n'est absolument pas partagée dans les pays d'Europe du Nord et en Allemagne. Afin de faciliter les échanges, et donc le partage de ces images positives, il convient pour la France d'accélérer le passage à trois ans des filières professionnelles.

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