Non, mais il faut s'assurer que le contrat n'est pas fonction du poids des lobbies. Dans les discussions des contrats, les présidents d'universités de province ne pèsent pas le même poids politique que ceux qui sont membres de la CPU – la conférence des présidents d'université – ou présidents de grosses universités parisiennes.
C'est pourquoi nous demandons que la discussion repose d'abord sur des critères objectifs et transparents permettant des projets politiques forts de développement des universités.
La question du financement doit répondre à trois préalables :
– les financements et les critères doivent permettre aux universités d'assumer l'ensemble de leurs missions de service public ;
– les critères doivent garantir l'égalité entre les universités ;
– les critères doivent même permettre de corriger les inégalités de départ entre les universités en ce qui concerne les publics accueillis, le patrimoine immobilier et les dotations aux personnels. Ainsi remettra-t-on les compteurs à zéro.