Cet accord me paraît très important car il permet de développer les relations entre les forces de police de nos deux États, et autorise l'organisation de formations par des Français sur le sol saoudien, ce qui est nouveau.
Par ailleurs, un tel accord ouvre aux entreprises françaises les marchés du ministère de l'Intérieur saoudien, alors que nous étions jusqu'à présent cantonnés aux seuls marchés du ministère de la Défense. Cet accord, en plus de développer notre relation politique, permet donc d'élargir nos intérêts industriels, et d'entrer en concurrence, sur le marché de la sécurité intérieure, avec les firmes américaines et britanniques.
La commission adopte sans modification le projet de loi (no 2318).