Je souhaite que l'Europe que nous allons défendre en 2010, celle vers laquelle nous nous orientons, celle que nous avons réussi à faire bouger, régule les marchés, autorise les producteurs à mieux s'organiser pour mieux défendre ses intérêts face aux industriels ou aux distributeurs.
Je souhaite une Europe capable de modifier son droit de la concurrence sans s'y attacher comme à un dogme intangible alors que le monde a changé. Pourquoi les textes européens ne pourraient-ils pas changer dans un monde qui, lui-même, devient différent ?
Je souhaite une Europe capable d'imposer la transparence aux marchés agricoles, de donner l'information nécessaire aux producteurs, de voir la réalité telle qu'elle est plutôt que de s'attacher à des dogmes vieux de plus d'un demi-siècle et qui ne sont plus adaptés à la réalité que vivent aujourd'hui les producteurs et les paysans de France et d'ailleurs.