Certes, vous me répondrez que près de 1,9 milliard d'euros de prêts de trésorerie ont été consentis, mais la situation financière reste très tendue et le désespoir s'est installé dans nos campagnes.
Nous allons bientôt aborder la discussion des articles et je suis certain, monsieur le ministre, que vous prêterez la plus grande attention à certains de nos amendements. Contrairement à mon collègue Tardy, j'estime que la discussion de ce texte, couplée à votre détermination à Bruxelles, sous l'impulsion du Président de la République, qui a fait, il y a quelques mois, un grand discours en Maine-et-Loire, réaffirme la volonté politique d'aider le secteur essentiel de l'agriculture, au-delà de la filière agro-alimentaire. C'est aussi l'un des enjeux de notre débat de ce soir. (Applaudissements sur les bancs des groupes NC et UMP.)