Je crois nécessaire de prendre le temps de la réflexion car, premièrement, les chambres d'agriculture, donc la profession, ne pourront financer les missions importantes assumées jusqu'à présent par les ADASEA, et deuxièmement, celles-ci travaillent déjà de concert, dans certains départements, avec les chambres d'agriculture, pour la plus grande satisfaction aux deux parties et de la filière. Est-il vraiment opportun de légiférer sur ce point ?
Vous l'aurez compris, les défis à relever sont nombreux, d'autant qu'il pèse sur nous, en ces circonstances difficiles, une véritable obligation de résultat. Mais il faut que nous gardions à l'esprit qu'en défendant ce texte, avec Jean-François Chossy, François Rochebloine et l'ensemble des agriculteurs, arboriculteurs et viticulteurs ligériens, c'est notre identité que nous préservons. C'est un pan entier de notre culture, de notre savoir-faire, que nous protégeons. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)