Si nos populations résident de plus en plus en ville, elles restent très attachées au monde rural, particulièrement à l'agriculture, aux agriculteurs et à leur devenir.
En effet, dans chaque famille française, il y a une histoire passée ou récente qui rend chacun de nos concitoyens attentif au devenir de l'agriculture française. Attentif à ce que nous restions la première puissance agricole européenne – c'est l'acte de production. Attentif à la préservation des espaces agricoles, de la trame verte, de la trame bleue, de nos forêts – c'est ce que j'appelle la « carte postale de France », qui fait de notre pays la première destination touristique au monde, ce à quoi l'agriculture contribue très largement. Attentif enfin à la ferme de France, formidable outil de fabrication de produits de qualité, respectueux de l'environnement. Bref, attentif à une alimentation de qualité.
Ce projet de loi de modernisation agricole répond parfaitement à ces interrogations et vise à remplir ces objectifs. Je soutiens donc ce texte, qui permettra de conforter la puissance agricole française en Europe et dans le monde, en préservant notamment l'outil de production qu'est le foncier et en orientant résolument nos produits agricoles vers l'alimentation de nos concitoyens.
J'aurais pu vous parler d'agriculture biologique, mais, depuis l'adoption du plan de relance de l'agriculture biologique en 2004, beaucoup de choses ont été faites en sa faveur dans notre pays, même si des progrès sont encore possibles.
J'aurais pu vous parler d'apiculture, mais l'Institut technique de l'apiculture française a enfin été mis en place. Il lui reste maintenant à se prendre en main.
J'aurais pu, en tant qu'ancien directeur d'une organisation de producteurs de fruits, vous parler de contractualisation. J'y suis extrêmement favorable.
Mais compte tenu de mon temps de parole, je préfère concentrer mon propos sur l'agriculture de montagne.