J'ai déposé un amendement en ce sens et j'espère, mes chers collègues, que vous l'accueillerez favorablement. Si nous ne donnions pas aux agriculteurs les moyens de se regrouper, nous passerions à côté de l'essentiel.
Monsieur le ministre, nous savons bien que cette loi doit se faire sous contrainte : nos finances publiques sont exsangues et nous ne pouvons plus, comme nous le faisions naguère, multiplier les crédits et les niches fiscales. Quels sont les leviers sur lesquels nous pouvons encore agir ? Il est un amendement qui a fait un certain bruit, celui relatif à « l'impôt paperasse », spécificité franco-française ! L'allégement de cette contrainte ne coûtera rien, au contraire, il se traduira par une réduction du nombre de fonctionnaires. L'amendement que j'ai déposé vise à réduire la contrainte réglementaire – mais je ne l'exposerai pas en détail pour le moment, car M. le président ne manquerait pas de me rappeler à l'ordre, et il n'aurait pas tort. (Sourires.)
Mon amendement a suscité des critiques très relayées par la presse. Ainsi, dans ma région, cinquante associations ont appelé leurs militants à manifester, et il en est résulté une manifestation de… cinquante personnes !