Monsieur le ministre, quand on fait une loi, on se fixe un objectif. En l'espèce, celui-ci est simple, concret, précis : il s'agit de permettre à notre agriculture de gagner en compétitivité. Voilà l'essentiel ; ne nous dispersons pas.
Au demeurant, nous pouvons être raisonnablement optimistes. La demande mondiale est en train de croître et devient solvable. Dans des pays tels que la Chine et l'Inde, on assiste à l'apparition d'une classe moyenne, désormais capable d'acheter nos produits et qui se tourne de plus en plus vers une alimentation carnée. Ne laissons pas ces marchés aux Américains du nord et du sud, aux pays de l'Océanie, aux Russes et aux Ukrainiens !