Monsieur le ministre, lors d'une réunion de la commission des affaires économiques consacrée à l'examen ce projet de loi, vous avez dit : « C'est une révolution. » Vous n'étiez pas le premier à utiliser ce terme en matière agricole : en 1963, mon compatriote auvergnat, le regretté Michel Debatisse, publiait La Révolution silencieuse. Diplômé de la grande école primaire de Palladuc, dans le Puy-de-Dôme, celui qui en 1979 fut durant trois ans le premier secrétaire d'État aux industries agroalimentaires, avait pris conscience que l'agriculture devait se moderniser, tant dans ses structures que dans ses pratiques.