J'ai parlé au passé, mon cher collègue. Aujourd'hui, l'idée de régulation est dans toutes les discussions et fait l'objet d'un accord assez large. Nous devons vous en remercier, monsieur le ministre.
Votre action tend à donner aux agriculteurs la dimension financière qu'ils n'ont pas, et qui seule peut leur permettre de traiter à armes à peu près égales avec les industriels. C'est l'un des objets majeurs de votre politique.
Mon premier ministre de l'agriculture était Edgar Faure. Je fus son conseiller technique il y a plus de quarante ans. Edgar Faure répétait chaque jour : « La survie en agriculture, c'est l'organisation. » Essayons de faire une meilleure organisation, et nous gérerons la survie de notre agriculture ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)