Bien évidemment, cela nous oblige à mener une réflexion sur les conditions d'installation.
Je veux aborder brièvement la meilleure répartition du foncier. Là aussi, votre texte apporte des réponses qui me paraissent intéressantes. Nous perdons 200 hectares de terres agricoles par jour. Une telle diminution des surfaces cultivées n'est pas compatible avec notre ambition alimentaire. Je soutiens donc aussi sur ce point votre projet de loi, qui prend en compte une demande majeure des jeunes agriculteurs. Au passage, je me fais leur relais en soulignant leur hostilité à l'utilisation de panneaux photo-voltaïques installés à même le sol.
J'insisterai encore sur deux points.
D'une part, nos agriculteurs acceptent la compétition, mais ils demandent que les réglementations, que l'harmonisation sociale et environnementale soient partagées par tous.