…en espérant, monsieur le ministre, que les amendements qui seront adoptés – je sais que les commissions ont beaucoup travaillé et Michel Raison, notamment, en a présenté certains qui me paraissent très pragmatiques et très utiles – nous permettront de voter une loi pouvant être un socle pour l'avenir de notre agriculture.
La politique que vous conduisez pour notre agriculture s'organise, vous l'avez rappelé, autour d'un triptyque.
Il y a d'abord le plan de soutien d'urgence, qui était nécessaire. Que n'aurait-on dit si nous n'avions pas mobilisé plus de 2,5 milliards d'euros pour nos agriculteurs ?
Il y a ensuite la politique nationale. C'est ce texte, mais c'est aussi la conduite du ministère de l'agriculture, et le rapporteur du budget que je suis tient à souligner que c'est certainement l'un des ministères, si ce n'est le ministère, qui s'est le plus modernisé, qui a réalisé le plus d'efforts, qui a notamment le mieux conduit la RGPP au cours des dernières années.
Il y a enfin la politique européenne, que vous avez conduite, monsieur le ministre, et je peux en témoigner. En un an, le débat européen sur l'avenir de notre agriculture, sur la PAC, sur les perspectives, a entièrement changé, et c'est aujourd'hui la France qui est à l'initiative en matière agricole à l'échelle européenne.