La proposition de loi que nous votons aujourd'hui vient consacrer ce principe républicain, en instaurant un équilibre délicat entre, d'un côté, l'accompagnement et le soutien des parents et, de l'autre, la sanction à la fois dissuasive et pédagogique.
Parce que le législateur ne peut s'affranchir du réel, il était indispensable de rendre le dispositif actuel applicable pour qu'il soit réellement efficace. Cela implique notamment d'instaurer un plus grand équilibre entre l'accompagnement de l'élève et la sanction.
Si le dispositif précédent pouvait être sujet à contestation, celui qui nous est proposé aujourd'hui est bien plus équilibré. Il vise non pas simplement à supprimer les allocations familiales mais aussi à accompagner les familles avant de mettre en place toute mesure excessive qui risquerait de précariser certaines d'entre elles dans une situation sociale déjà fort difficile.