Je vous pose la question, mes chers collègues : prêteriez-vous à une entreprise dont le passif n'est couvert qu'à bientôt moins de 50 % par l'actif ? Bien sûr que non ! Il faut aller voir M. Baroin, me diriez-vous, et lui demander de très vite déposer le bilan de l'État, car il risque d'être mis en cause et de se voir demander de combler le déficit.
Monsieur le rapporteur général, vous nous dites : « Rassurez-vous, mes chers collègues, nous avons la possibilité d'augmenter les impôts. » C'est une conception juridique des choses, car il y a une limite à la pression fiscale. En effet, si l'on organisait un référendum pour demander au peuple français s'il accepte que l'on augmente encore la pression fiscale, que répondrait-il, selon vous ?