Je savais bien que vous lui aviez parlé, même si c'était en commission.
Monsieur le ministre, votre politique signifie que vous avez systématiquement asséché les finances publiques en accordant des cadeaux fiscaux à ceux qui n'en avaient pas besoin. Je me limiterai ici à trois exemples de cette tendance lourde des trente dernières années.
Premièrement, il s'agit de la répartition des richesses à proprement parler. Selon la Banque des règlements internationaux, « la part des profits est inhabituellement élevée depuis quelques années, tandis que la part des salaires est inhabituellement basse ».