La motion que vient de défendre M. Muet est digne d'un cours de rattrapage sur une période qu'il a bien fait de rappeler, tout comme M. de Courson est revenu sur des années antérieures.
La rupture budgétaire a une date bien précise : c'est l'année 1981 qui commence à consacrer, malheureusement, la situation de dérive budgétaire à laquelle, année après année, nous nous trouvons confrontés. L'accumulation de la dette est née aussi dans une période où vous avez augmenté les dépenses mais aussi, monsieur Mallot, le taux de TVA. En 1981, la TVA était à 17,6 % ; une fois élu, M. Mitterrand l'a portée à 18,6 %.