N'ayez crainte, nous avons tout lu. Dès lors, plus des deux tiers du déficit sont dus aux décisions de politique publique que vous avez, vous la droite, prises depuis quelques années.
Pierre-Alain Muet a illustré son propos d'au moins deux exemples d'autres politiques possibles, évoquant la politique conduite par Lionel Jospin entre 1997 et 2002, et celle conduite parallèlement à la nôtre au cours des derniers mois par l'Allemagne. Ce sont d'autres politiques qui ne creusent pas le déficit ou, comme ce fut le cas entre 1997 et 2002, qui le comblent.
S'il fallait trouver des arguments pour voter la motion de rejet préalable, il suffisait d'écouter Gilles Carrez, notre cher rapporteur général, tout à l'heure : endettement jamais vu, extrême vulnérabilité due à la dette par son montant et par sa nature – 36 % seraient exigibles à moins de deux ans, besoin de financement de l'État passé de 179 milliards dans le projet de loi de finances à 246 milliards en exécution. Cela laisse rêveur !