Le passage de douze à neuf réserves de la part de la Cour des comptes est un élément qui montre que nous allons dans la bonne direction.
C'est une garantie de transparence donnée au Parlement et à nos concitoyens sur la santé financière de l'État. C'est aussi un élément positif dans le climat financier international actuel, puisqu'il s'agit d'une garantie apportée sur la sincérité et la régularité des comptes.
C'est enfin, je tiens à le souligner, le résultat d'un travail intense mené par l'administration, notamment la direction générale des finances publiques, qui a su nouer un dialogue fructueux avec la Cour des comptes.
S'agissant des réserves de la Cour, je souhaiterais revenir sur la première d'entre elles, qui porte sur les outils de gestion de la dépense et de la production des comptes.
Pour répondre à cette réserve, l'État, comme vous le savez, a engagé un important programme, du nom de Chorus.
Chorus ne se résume pas à un simple outil informatique, c'est un projet de transformation majeure de la fonction financière de l'État, qui concerne plus de 30 000 gestionnaires dans tous les ministères.