Monsieur le ministre, vous savez combien mes amis et moi-même sommes hostiles à ce texte, pour des raisons objectives sur lesquelles je ne reviendrai pas.
Vous soulevez un problème dont je n'ai pas bien compris comment vous comptiez le résoudre. J'imagine que la disposition que vous proposez vise non à permettre des économies budgétaires, mais à inciter les familles, par la menace de la sanction, à envoyer leurs enfants à l'école. Il faut donc envisager des rencontres entre l'inspecteur d'académie et les familles, rencontres que le texte prévoit effectivement, me semble-t-il. C'est peut-être une bonne idée, car de telles rencontres peuvent être utiles.
Je constate toutefois que les nombreux inspecteurs que je connais, dans ma circonscription ou un peu au-delà de ses limites, sont fort occupés et qu'il est très difficile de les rencontrer. Or vous leur confiez une mission nouvelle. De quelle mission les dispensez-vous en échange ? À défaut, ces rencontres ne pourront avoir lieu, tant leur emploi du temps est chargé.
(L'amendement n° 14 n'est pas adopté.)
(L'article 2 est adopté.)