Monsieur le député, je ne vous cache pas ma préoccupation, qui rejoint la vôtre, sur l'avenir de la conchyliculture en France, secteur confronté à une succession de crises économiques depuis plusieurs années et désormais à des crises sanitaires graves qui conduisent à la destruction de 70 à 80 % des naissains.
Avec le Premier ministre, nous avons souhaité apporter des réponses immédiates à la trésorerie des exploitants en débloquant, en 2008 et en 2009, 40 millions d'euros pour soutenir la filière. Le Premier ministre a décidé qu'en 2010 nous pourrions faire appel au Fonds national de garantie contre les calamités agricoles pour soutenir à nouveau la trésorerie des exploitations conchylicoles.
Au-delà de ces mesures d'urgence, les responsables de la filière qui représente, je le rappelle, 20 000 emplois, demandent qu'on leur ouvre des perspectives. À cette fin, j'ai inauguré hier, pour la première fois, les assises de la conchyliculture. Je me félicite que vous y ayez participé personnellement, monsieur le député, avec d'autres parlementaires. Je me félicite également que les régions aient accepté de participer à cet effort.
Nous devons apporter deux réponses essentielles.
La première concerne les tests sanitaires. Nous avons remplacé le test de la souris par le test physico-chimique. Les ostréiculteurs demandent que des réponses leur soient apportées, le jeudi et non plus le week-end lorsque les tests sont réalisés le lundi. Ils obtiendront donc leur réponse le jeudi.