…le redressement des finances publiques est une priorité nationale en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et dans toute l'Europe.
Vous ne pouvez pas sérieusement aligner toutes ces contrevérités répandues par la rue de Solferino (Protestations sur les bancs du groupe SRC) et passer à la trappe la crise que le monde entier a traversée. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Vous ne pouvez pas sérieusement considérer que la crise mondiale qui a frappé les États-Unis, qui a frappé le modèle économique européen, n'a pas eu de conséquences sur les finances publiques.
Didier Migaud lui-même, premier président de la Cour des comptes, ancien président de la commission des finances de l'Assemblée, le reconnaît. Nous avons, avec la Cour des comptes comme avec tous les acteurs responsables à la tête des commissions des finances de l'Assemblée et du Sénat, la volonté de répondre à ces objectifs immédiats, soutenus, fondamentaux et contenus.
Le plan du Gouvernement pour redresser les finances publiques est simple : sa priorité est d'abaisser le déficit dès l'année prochaine à 6 % du PIB et, durant les trois années qui viennent, de le réduire de cinq points. Il s'agit d'un effort sans précédent qui portera avant tout sur les dépenses. L'État sera exemplaire dans sa maîtrise des dépenses publiques, se montrera exigeant vis-à-vis de ses partenaires pour que l'effort soit partagé par tous, et il s'efforcera d'épargner les plus vulnérables.