Dès son élection, le Président de la République Nicolas Sarkozy a affirmé sa volonté de relancer l'Union européenne. Le jour même de son investiture, son premier geste politique a d'ailleurs été en faveur de l'Europe, en se rendant à Berlin pour consacrer l'amitié franco-allemande avec Angela Merkel ; un geste qui porte le symbole de son dévouement pour une Europe qu'il se devait de ranimer. Quarante-huit heures après, il était à Bruxelles. Il se le devait, car le peuple français est profondément européen, et c'est justement parce qu'il l'est, et qu'il en est fier, qu'il désire le meilleur pour l'avenir de l'Europe.
Nicolas Sarkozy avait annoncé, conformément aux voeux des Français, qu'il ouvrirait le dialogue avec nos amis européens afin d'apporter une solution à cette crise humaine et institutionnelle. Les vingt-sept chefs d'États des pays membres ont honoré la proposition française ; c'est donc aujourd'hui à nous de ratifier ce traité, dans lequel réside tant d'espoir pour le peuple français et pour l'Europe.
Le nouveau traité sur l'Union européenne qui a été signé à Lisbonne le 13 décembre dernier mérite l'admiration de tous. Ce n'est pas qu'un accord de plus, c'est l'affirmation de la force et de l'engagement de chacun des États membres dans l'aventure européenne, et c'est une réponse à l'échec des référendums de 2005, une réponse qui ouvre la voie de l'humanisme social européen.