Ma question s'adresse à Mme la secrétaire d'État chargée de la famille et de la solidarité. J'associe à ma question Jean-François Chossy, député de la Loire.
L'actualité nous rappelle sans cesse, et de manière dramatique, à quel point il est nécessaire de protéger nos enfants. Les dangers sont multiples, ils existent depuis des années mais prennent aujourd'hui de nouvelles formes.
Des dizaines de milliers d'enfants sont la proie en France de certains adultes : Ces enfants, c'est Enzo, deux ans, mort sous les coups de son beau-père, c'est Dylan qui a vécu enfermé pendant des années dans une chambre privée de lumière, verrouillée de l'extérieur et avec pour seul mobilier un matelas.
C'est plus récemment Lorenzo, dix mois, mort de déshydratation et de dénutrition alors que sa famille était connue et suivie.
D'autres dangers existent, cachés sous le terme de « jeu », un mot trompeur aux yeux de nos plus jeunes, et qui fait trop de victimes. Jonathan est ainsi décédé à l'âge de treize ans. Comme des dizaines d'autres enfants, il avait, lui aussi, défié la mort. Depuis des mois, sa maman avait trouvé tous les jours dans le lit de son fils sa ceinture de robe de chambre, mais comment pouvait-elle imaginer que son enfant jouait régulièrement au jeu du foulard ?
Nous l'avons compris, la protection de l'enfance doit aussi s'adapter à l'évolution de notre société et notamment aux nouveaux moyens technologiques.
L'ordinateur en général, et internet en particulier, sont des outils formidables pour nos enfants qui leur permettent d'accéder à une source infinie de connaissances utiles à leur développement et de communiquer entre eux, mais ils représentent aussi un danger, en ce qu'ils peuvent les exposer à de mauvaises rencontres sur le net, à la violence des jeux d'une manière générale.