Mon collègue Guy Malherbe a dit l'essentiel. Je voulais joindre mes remerciements aux siens s'agissant d'une cause que nous avons défendue ensemble, aux côtés d'Yves Albarello, député de Seine-et-Marne, à travers un même amendement en première lecture.
J'avais bien noté, monsieur le secrétaire d'État, que vous aviez compris qu'il y avait là une question à creuser. Vous vous étiez montré très ouvert et, au Sénat, vous avez montré que vous étiez prêt à vous rallier à une solution acceptable par tous et qui ne remette pas en cause l'équilibre de votre projet, auquel nous adhérons profondément.
S'agissant plus particulièrement de la Seine-et-Marne, je suis ravi que vous-même et Mme la rapporteure, que je remercie également, ayez choisi de suivre la solution retenue par nos collègues sénateurs. Il s'agit d'un grand département puisque sa superficie représente 48 % de la région Ile-de-France. Il est parmi les départements français qui se développent le plus en termes de population, de commerces et d'industries et présente une structure très originale, entre l'urbain propre à la région parisienne et le rural très prononcé de ses franges nord, ouest et sud.
N'oublions pas que ce département, il n'y a pas si longtemps, comportait encore deux chambres de commerce, celle de Meaux et celle de Melun. Il m'aurait paru pour le moins précipité de vouloir encore hâter le pas alors que la nouvelle chambre de commerce et d'industrie de ce département, après un démarrage un peu lent, vient de trouver son assise et mérite de l'approfondir.
Ce qui est proposé dans le nouveau paragraphe de l'article 4 bis est sans doute l'option que vont saisir les deux CCI de l'Essonne et de la Seine-et-Marne pour pouvoir conserver, à leur demande, le statut juridique d'établissement public. J'en suis très satisfait et je sais que l'ensemble des acteurs économiques de ce département tout comme ceux de nos voisins et amis de l'Essonne le sont aussi. Je voulais vous en remercier, monsieur le secrétaire d'État, ainsi que Mme la rapporteure.