Désormais, madame et messieurs les membres du Gouvernement, nous ne pourrons plus invoquer la lourdeur du processus de décision pour ne pas avancer dans la coordination économique ou dans le développement de politiques concrètes en matière d'énergie, d'immigration, de développement durable ou de relations extérieures. Nous n'aurons plus la menace permanente du veto pour justifier l'inaction en matière de politique industrielle ou de défense. Et c'est à mes yeux la clé pour redonner confiance aux Français. C'est là que l'on jugera concrètement de vos engagements européens : à la volonté d'impulser des politiques nouvelles, qui répondent aux aspirations populaires, et non pas simplement à des effets d'annonces.