Nous avions déjà développé cet argumentaire en commission : il faut tout de même reconnaître le fait métropolitain.
Cette réforme a en effet raté le coche métropolitain. La réforme des collectivités territoriales a, il est vrai, été débattue après la réforme des CCI – ce n'est pas très logique, mais ce n'est après tout qu'une incohérence de plus. Cette réforme des réseaux consulaires, je le disais tout à l'heure, appauvrit les territoires ruraux, les territoires de montagne ou éloignés des centres de décisions ; mais elle ne reconnaît pas pour autant pleinement le fait métropolitain.
Or, en période de crise économique, c'est là que se concentrent toutes les précarités, et notamment les précarités liées à la perte d'emploi – je pense particulièrement aux emplois les moins qualifiés dans les entreprises industrielles ou les entreprises qui délocalisent.
C'est pourquoi nous voulions insister sur la nécessité de renforcer les compétences des pôles métropolitains, et nous souhaitons donc que les chambres de commerce et d'industrie métropolitaines, au même titre que les autres CCI territoriales, disposent de droit des compétences prévues à l'article L. 710-1.