Le texte relatifs aux réseaux consulaires, au commerce, à l'artisanat et aux services vient en deuxième lecture ce soir devant nous, et je dois dire que mon opinion n'a pas changé en un mois.
Nous aurions pu être d'accord, surtout dans le contexte d'endettement massif et de crise de l'emploi, donc de crise sociale de notre pays, avec un renforcement des missions de service public de nos organismes consulaires et une action de proximité et d'animation plus importante auprès des PMI-PME.
Nous n'aurions pas été opposés à une mutualisation intelligente des prestations au niveau régional et métropolitain, qui aurait préservé l'autonomie d'actions menées au plus près du tissu économique. Mais votre projet de loi, mal construit, parce qu'insuffisamment concerté en amont, fait exactement le contraire. Il continue ainsi d'accélérer la désertification et la paupérisation en milieu rural et montagnard, sans répondre pour autant aux enjeux des métropoles, où, en période de crise économique, se concentrent le chômage et la précarité.
Nous aurions aussi pu soutenir l'affirmation de missions d'accompagnement de l'évolution du tissu industriel vers une économie plus respectueuse de l'environnement, encourageant les nouvelles filières porteuses d'emplois dans l'éco-construction, la mise en efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et la mise en place de procédés de production et de services plus économes en ressources naturelles et en consommation énergétique.